Un stress héréditaire, est-ce possible ?
Pourquoi s’intéresser à la psycho-génélogie ? Parce qu’il pourrait y avoir un stress héréditaire. Pas seulement un stress hérité directement, comme une “tare” génétique, mais comme effet secondaire d’une problématique non réglée dans la lignée familiale.
Il y a les généalogistes qui recherchent vos ancêtres sur un très grand nombre de générations, sans autre but qu’historique.
La psycho-généalogie ne remonte pas aussi loin dans l’arbre (on pourrait dire pas plus de quatre ou cinq générations en général).
Mais elle part à la recherche d’informations bien particulières :
Les dates de conception, de naissance, de mariage et de décès, les prénoms, les noms de famille, l’existence d’enfants mort-nés (souvent non présents à l’état civil) ou d’avortements et fausses couches, le nom du saint du jour, ainsi que les événements importants dans l’histoire familiale (par exemple : faillites, agressions, guerres, suicides, accidents…)
Pourquoi ? Parce qu’on traque les liens qui s’établissent entre différentes personnes de la même génération ou non.
En effet, nous pouvons être porteurs, sans le savoir, d’une mémoire familiale inconsciente.
Cette transmission de «destins» est expliquée beaucoup plus précisément dans la page sur les Constellations Familiales qui traquent ces mêmes liens par un moyen différent.
En allant chercher dans l’arbre une personne qui est morte au moment de notre naissance, par exemple, ou encore qui porte le même prénom… nous pouvons découvrir si une partie de nous est reliée à cette personne. Tel enfant, né exactement à la même date que son frère décédé avant lui peut être un enfant de remplacement. On comprendra alors qu’il soit porteur de traits de caractère qui ne lui appartiennent pas, car il est chargé de perpétuer une mémoire, d’où perturbation.
C’est le moment d’examiner comment se perpétuent les maladies «familiales» que l’on retrouve de génération en génération sans réalité d’hérédité biologique ni de contagion (anorexies, dépressions… et la femme qui trouve «normal» d’avoir un cancer du sein, parce que sa mère et sa grand-mère en sont mortes). D’examiner aussi quelles sont les croyances familiales que l’on pourrait abandonner sans regrets, surtout si elles rendent la vie difficile.
Cette prise de connaissance, accompagnée d’une prise de conscience et d’un travail consistant à rendre à son propriétaire ce qui ne nous appartient pas, nous libère pour que nous puissions vivre notre vie.
Un mot spécial sur le projet-sens
Nous vivons tous une période de toute première importance dont nous n’avons la plupart du temps aucun souvenir conscient.
Il s’agit de cette période qui a débuté avant notre conception, alors que nous n’étions qu’un projet d’enfant dans l’esprit de nos parents, qui s’est prolongée pendant toute la durée de notre gestation dans le ventre de notre mère, pour se terminer entre 12 et 18 mois après notre naissance.
Nous avons imprimé ce qui a pu se passer pendant cette période de stressant ou de traumatisant pour nos parents ou dans leur entourage.
Ce souvenir peut être à l’origine de perturbations. Un exemple : une personne fait des cauchemars d’enfermement et d’enfouissement accompagnés de très fortes angoisses. On découvrira que sa mère a perdu un enfant mort étouffé au cours de son accouchement et que lorsqu’elle a appris sa nouvelle grossesse elle a été très angoissée à l’idée que son «cauchemar» pourrait recommencer.
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